mardi 17 mai 2011

Tourisme saharien en suivant la croix du Sud

Aux portes du désert, la Tunisie méridionale s’enrobe de terres ocre et de sables dorés d’où jaillissent des villages fortifiés accrochés à flanc de montagne, magnifiques dans leur splendeur révolue.

Au-delà de l’immensité désolée du chott el Jerid, le Sahara devient roi, laissant de temps à autre jaillir la vie dans quelques oasis particulièrement accueillantes.
Un océan de dunes rose orangé court à perte de vue vers l’horizon où s’enfonce lentement un énorme soleil rougeoyant. Là-bas, dans l’ondulation des vagues sableuses aux ombres grandissantes, presque en ombre chinoise, la silhouette d’une caravane de dromadaires trahit la seule présence de vie dans cet univers minéral. Immobile, comme figé dans l’attente du crépuscule, le désert semble lentement happer le ciel. Dans la douceur de fin d’après-midi, le parfum des fleurs de l’oasis de Ksar Ghilane ose enfin s’envoler dans l’air soudain plus léger, sans crainte d’être étouffé en vol par la chaleur accablante du jour. Respectueux de l’instant, les hommes, silencieux et contemplatifs, semblent rendre hommage à ce soleil qui disparaît. Presque émus devant la pureté du spectacle qui s’offre à eux.
Vivre l’instant sacré du désert à Ksar Ghilane


Facilement repérable par l’agitation qui règne en pleine journée autour de sa vasque émeraude, la source de Ksar Ghilane ne laisse entendre qu’un faible murmure.
Les gros scarabées du désert entament leur ultime course sur un sable si fin qu’il conserve l’empreinte de leurs pattes légères. Les derniers dromadaires rejoignent le couvert de la palmeraie où quelques cigognes ont choisi de faire étape pour la nuit. En quelques instants, les étoiles ont pris possession du ciel. Dans le silence de la nuit, le Sahara s’endort, seulement perturbé par les feux des hommes et leurs chants de joie, s’élevant vers la voie lactée. Ainsi en va-t-il de la contemplation du désert qui ne se limite pas à observer la magnificence du sable à l’infini. La magie de la découverte de cet univers unique tient autant dans cette contemplation inlassable que dans le sentiment de plénitude qu’elle confère. Et il n’est rien de mieux pour s’y abandonner qu’un détour par Ksar Ghilane sur la route qui conduit vers l’extrême-sud tunisien. Y accéder demande d’ailleurs quelque abnégation tant la piste est longue et chaotique, comme si cet écrin de vie surgissant de nulle part tentait de se préserver par tous les moyens des visites importunes.
L’oasis surgit au bout de la route, bordée par un village blanc aux lignes géométriques et à l’ordonnance toute militaire. Il est dominé par un obélisque blanchi commémorant la victoire du général Leclerc sur les armées allemandes commandées par Rommel. Cette ancienne caserne française fut offerte aux nomades qui désiraient se sédentariser autour de la palmeraie. Cette dernière n’a d’ailleurs rien de naturel. Elle fut plantée et développée au début des années 1950, suite à un projet du gouvernement tunisien et après que des ingénieurs français qui effectuaient des prospections pétrolifères eurent fait jaillir de l’eau chaude à la place de l’or noir convoité.
Pourtant, bien avant l’arrivée des Français en Tunisie au début du XIXe siècle, un riche nomade du nom de Ghilane s’était déjà installé ici, ayant eu connaissance d’une source à la limite du Grand Erg tunisien. Il avait bâti un village fortifié au sommet d’une colline dominant les dunes pour mettre ses biens à l’abri des fréquentes razzias de l’époque. Ainsi était né Ksar Ghilane (le fort Ghilane), tombé en ruine après la mort du patriarche. Les Français ont restauré ce fort pour le transformer en poste militaire avancé ; ils ont édifié ensuite une nouvelle caserne.
Une étape dédiée à la contemplation
Aujourd’hui, Ksar Ghilane constitue une étape incontournable dans le Sud tunisien pour tous ceux qui souhaitent se confronter au désert.
Certains visiteurs n’y consacrent que le temps d’une étape, trop peu pour réellement prendre conscience de la beauté de l’endroit et se livrer à sa contemplation si ce n’est l’espace d’un coucher de soleil et d’une randonnée de dromadaire sur les dunes. D’autres, succombant au charme des sables rouges paraissent ne plus vouloir partir.
Parmi ces derniers, les motards tout-terrain venus d’Europe ne sont hélas pas les moins nombreux. S’adonnant à leur passion, ils en oublient parfois certaines règles de bienséance vis-à-vis des autres visiteurs du lieu en faisant rugir leurs bolides à tout moment de la journée et en imprimant leurs traces iconoclastes sur la moindre dune encore restée vierge.
Découvrir en solitaire la paix de l’oasis




Quoi qu’il en soit, on ne repart jamais totalement le même de Ksar Ghilane.
Il ne faut d’ailleurs pas hésiter à délaisser les rivages dorés du désert pour pénétrer à l’intérieur de la palmeraie elle-même.
En s’éloignant de la source qui constitue, malgré la tiédeur de son eau, une bénédiction après la piste et la chaleur du jour, on passe les campements de tentes qui attendent les voyageurs.
Le chemin sableux s’enfonce entre deux rangées de tamaris débordant de grappes roses, accompagné de chaque côté par les canaux d’irrigation qui courent depuis la source. Un véritable silence enveloppe le promeneur, uniquement troublé par le murmure de l’eau et le chant des nombreux oiseaux, jaunes et rouges, qui virevoltent d’arbre en arbre. Le braiment d’un âne déchire de temps à autre cette tranquillité apparente d’une palmeraie où, à chaque croisement, on découvre quelques villageois occupés à entretenir leurs parcelles, à creuser de nouveaux canaux d’irrigation, à mener leurs dromadaires vers des zones ombragées où ils pourront paître. Un berger passe avec son troupeau de chèvres folles.
Une carriole chargée de brassées d’herbe tendre, tirée par un âne et conduite par deux enfants rieurs, fait mine de les effrayer.
Une cigogne joue à cache-cache dans l’alignement impeccable des palmiers, s’arrêtant soudain devant un étalage de dattes mûrissant au soleil. La palmeraie livre une à une les images de son univers préservé, presque secret.
C’est d’ailleurs ce qui rassemble les palmeraies entre elles, écrins de nature en dehors du temps que les hommes semblent pour une fois respecter. C’est à Tozeur, la plus grande ville du Sud tunisien, que l’on fait généralement et pour la première fois connaissance avec l’univers des sables et des oasis aux palmeraies incontournables.
Tozeur, capitale du Sud tunisien
Aux portes du désert, Tozeur est le véritable point de départ d’un autre voyage en Tunisie.
Son immense palmeraie, l’une des plus grandes du pays et certainement l’une des plus belles, est depuis des lustres une bénédiction pour cette région du Bled el Jerid (le Pays des dattes).
Elle constitue un havre de paix et de fraîcheur que l’on parcourt en calèche, en vélo ou tout simplement à pied pour mieux profiter encore de ce véritable jardin d’Eden.
Plus loin, de l’autre côté de la luxuriance végétale où coule la vie en même temps que se répand l’eau bénéfique, l’immensité désolée et desséchée du chott el Jerid s’étend dans un violent contraste.
Chasser les mirages du chott el Jerid






Brûlé de soleil et uniquement peuplé de mirages, cet univers de l’éphémère aquatique ne laisse apparaître sur plus de 100 kilomètres que ses étendues de sel aveuglant et d’argile craquelée. Dans les montagnes ocre et arides qui dominent cette plaine sans vie, les hommes ont su mettre à profit les moindres sources pour créer des points de ralliement. Ces oasis de montagne, comme celle de Chebika, qui s’enfoncent dans des gorges desséchées par le vent du désert, permettent de découvrir le diamant d’une source cristalline qui jaillit de la roche, transformant son ruissellement miraculeux en une explosion de verdure délicieuse. Certaines ont su, dans des temps anciens, se faire rivières, aidées en cela par les péripéties géologiques et climatiques de la région.
Elles ont, au fil des âges, creusé d’impressionnants et tortueux canyons comme dans les gorges de Selja, à Midès ou à Tamerza, où l’eau continue de s’écouler en cascades rafraîchissantes, et qui vrombissent chaque année du fracas de l’eau en furie à la saison des pluies.
Au bout de la route rectiligne qui coupe en deux, du nord au sud, le chott el Jerid, la petite ville de Douz forme la frontière avec le Sahara tunisien contre lequel elle tente de lutter pour ne pas être engloutie par ses dunes mouvantes. Tout comme le fort de Sabria, une ancienne place militaire française perdue au milieu des sables et aujourd’hui transformée en gîte. A Saafrane, des centaines de dromadaires attendent sur le bord de la route les touristes venus goûter pour quelques heures aux joies d’une méharée au coucher du soleil. Certains d’entre-eux tentent même l’aventure d’une nuit dans le désert, à la belle étoile.
La route des "ksour" à l’assaut de la montagne

En laissant le désert à sa droite, on reprend la direction de la côte en grimpant à l’assaut de hauts plateaux désertiques creusés de vallées encaissées sur les flancs desquels s’accrochent, presque désespérés, quelques villages berbères comme Toujane où des enfants aux yeux verts et or vous proposent des bouquets de menthe sauvage et des cristaux de roche étincelante dans leur gangue de roche ocre. Au nord, les vallées se font plus douces et la terre rouge se creuse d’habitations troglodytes autour de Matmata et son décor étrange qui mêle maisons traditionnelles, chapelles à marabouts et puits ouvragés d’où des corridors ombragés conduisent à un réseau de chambres et de salles creusées en sous-sol. Plus au sud, les villages comme Ksar el Hallouf sont de plus en plus souvent dominés par des "ksour", enceintes fortifiées où les habitations à l’architecture berbère s’entassent les unes sur les autres à la manière des alvéoles d’une ruche, pouvant atteindre plusieurs étages que l’on rejoint par des escaliers étroits et pentus. La plupart de ces "ksour" tombent hélas en ruine, à l’image de celui qui couronne Chenini, magnifique cité berbère bâtie sur un imposant éperon rocheux dominant une vallée serpentiforme. La région de Tataouine est ainsi connue pour cette spécificité architecturale aux rondeurs couleur de sable et l’on découvre, le long de la fameuse route des "ksour", Ksar Ouled Soltane, Ksar el Ferch ou encore Ksar Haddada pour ne citer que les plus célèbres d’entre-eux. A Medenine, le ksar se trouve désormais entouré par la ville moderne qui a fait de ce centre historique un lieu d’artisanat authentique sur la route du modernisme qui file vers Zarzis et Djerba. En touchant la côte, où les grands hôtels balnéaires poussent çà et là comme autant de centres de villégiature anonymes, on se prend soudain à regretter la solitude de Ksar Ghilane et sa source autour de laquelle la vie semble tellement plus simple. Et plus belle.
Spécial Guerre des étoiles




Les inconditionnels de la grande saga intergalactique de George Lucas seront aux anges. Nombreux sont en effet dans le Sud tunisien les lieux où le réalisateur américain tourna et où des vestiges plus ou moins bien conservés attendent les visiteurs. Le décor principal figurant la planète Tatooine se trouve à quelques dizaines de kilomètres de piste de Tozeur, au milieu des sables.
A Matmata, l’une des cours intérieures de l’hôtel troglodyte Moula Idris a servi de maison au jeune Skywalker et les rondeurs architecturales de Ksar Haddada ont donné vie à Mos Espa dans l’Episode 1, La menace fantôme.
Enfin, n’oublions pas que c’est en hommage au Sud tunisien qui, semble-t-il, l’avait conquis, que George Lucas a donné le nom de Tatooine à l’une des planètes phares de la saga en dérivant ce nom de la ville de Tataouine.
Le Lézard Rouge





Cet ancien train en bois fabriqué en France, et qui servait autrefois au bey de Tunis, propose l’une des excursions classiques pour découvrir les montagnes au nord de Tozeur. Il serpente en effet parmi les gorges de l’oued Selja au départ de Metlaoui et permet d’apprécier des paysages ensoleillés de canyons sauvages, tout en dégustant un thé à la menthe dans l’un des nombreux compartiments superbement restaurés dans leur style originel 1900. Une agréable balade nostalgique qui renvoie au bon vieux temps des voyages empreints des fastes orientaux.


samedi 14 mai 2011

Tourisme Balnéaire


La générosité des rivages de Neptune


Telle une proue de navire, la Tunisie fend la Méditerranée à l´extrémité nord de l´Afrique. Festonnée de plages au bord desquelles se sont établies des agglomérations dédiées aux vacances, les côtes tunisiennes offrent un cadre sympathique et varié pour se détendre, faire la fête entre amis ou se dépayser.
Forte de ses 1 300 km de côtes, dont 600 de plages, la Tunisie offre un cadre de choix pour des séjours balnéaires. Rien d´étonnant à ce que les hôtels aient fleuri sur son littoral, transformant les anciens villages de pêcheurs en stations à la mode ou créant de vastes complexes de loisirs là où il n´y avait que du sable à perte de vue. De Djerba à Tabarka, le paysage côtier s´est modelé en fonction de l´afflux croissant de touristes.
Actuellement, ce sont plus de 7 millions de vacanciers qui se rendent chaque année en Tunisie, soit l´équivalent de la moitié de la population du pays. Très varié, l´hébergement va de la simple résidence hôtelière au luxueux établissement cinq étoiles, en passant par les clubs et les appartements en time-share. Ce qui permet à chacun de trouver une adresse correspondant à ses desiderata, que l´on soit amateur de sports nautiques, de remise en forme ou de farniente sur la plage.
En fonction de son histoire et de son développement, chaque station balnéaire offre un visage spécifique. A Djerba par exemple, les hôtels s´efforcent de reproduire l´architecture des villages de l´île en privilégiant des structures peu élevées aux formes arrondies. Ce sont les fameux menzels qui, encore il y a peu, constituaient les seuls bâtiments djerbiens. Ces maisons carrées aux toitures voûtées ou en coupole affichent des murs à la blancheur éclatante. Traditionnellement, la seule ouverture de ces demeures est constituée par la porte, mais on trouve aussi quelquefois d´étroites fenêtres protégées par des grilles. Bien sûr, les hôtels ont adapté cette architecture un peu austère aux souhaits des vacanciers : larges baies vitrées, balcons ou terrasses donnant le plus souvent sur des îlots de verdure. Et les établissements dits de première position se situent les pieds dans l´eau, au bord de plages soigneusement entretenues.
Tabarka, bastion de la tradition maritime

A Tabarka, les hôtels restent clairsemés pour l´instant et les longues plages ont encore une allure indomptée qui ravira les amoureux de nature. Autre attrait de la station : son très beau golf 18 trous qui surplombe la mer. Une gageure sportive qui mêle terrain boisé, étangs et falaises plongeant dans la Méditerranée. Mais la valeur ajoutée de Tabarka est sans conteste son festival qui transforme la petite ville en un lieu de rencontres particulièrement conviviales.
Bizerte, la pointe du continent africain
Bien que les criques de sable ne soient pas larges à cet endroit, les Bizertins adorent s´y retrouver pour faire trempette et grignoter des grillades. Rejoindre Tabarka, à 150 km à l´ouest, constitue un voyage en soi, tant le cadre est varié et inattendu. La route longe d´abord des champs de fèves, des vignes, des pâturages et des fermes basses qui rappellent à s´y méprendre la Toscane. Elle approche ensuite les rives du lac Ichkeul, réserve naturelle classée au patrimoine mondial par l´Unesco pour son rôle de relais dans la migration de nombre d´espèces d´oiseaux. On peut y observer canards, oies ou flamants roses. Quant aux cigognes, même si elles apprécient ce havre de 12 000 hectares, elles raffolent aussi du village de Sejnane. Les anciens wagons miniers de la gare désaffectée leur servent de base pour construire leur nid. Et comme rien n´a bougé depuis la cessation des activités humaines, le visiteur se voit gratifié d´une vision à la Hitchcock : des cuves rouillées surélevées abritant chacune un couple d´oiseaux aux longs becs. Une véritable HLM animalière !
Tunis, capitale culturelle et méditerranéenne





En remontant vers Tunis, le littoral abrite des stations balnéaires de taille moins importante telles que Gammarth. On y vient pour la qualité des plages : respecter l´environnement est en effet au cœur des préoccupations gouvernementales, comme en témoignent les nombreux boulevards de l´Environnement et les statues de renard aux longues oreilles, mascotte qui incite au tri et au recyclage. Mais la région offre aussi une grande richesse culturelle. Fleuron d´archéologie, Carthage se trouve à quelques kilomètres à peine. Il ne s´agit pas du site le mieux préservé de Tunisie, mais son cadre, sur une colline surplombant la Méditerranée, est photogénique en diable. Les colonnes, frises et chapiteaux qui ont échappé à des siècles de pillage se dressent, isolés, face à la mer qui scintille. Un peu plus loin, le village bleu et blanc de Sidi Bou Saïd dévale les pentes d´un promontoire où poussent orangers, palmiers et bougainvillées.
Sidi Bou Saïd vêtu de bleu et blanc

Réputé bien au-delà de la Tunisie pour ses pittoresques portes en bois clouté, ce village ne connaît qu´un défaut : sa fréquentation touristique. C´est le site le plus visité du bassin méditerranéen et sa population, qui ne dépasse pas 5 000 habitants l´hiver, peut grimper jusqu´à 150 000 en plein été. Pour continuer à apprécier ce lieu dans le calme, une seule parade : venir le matin avant dix heures. On gravira ainsi tranquillement la rue qui mène au café des Nattes, escale culturelle un peu obligée depuis que des écrivains comme Gide et Montherlant en ont fait leur point de chute dans les années 1920. Les artistes, toutes disciplines confondues, adorent toujours autant Sidi Bou Saïd, ce qui vaut au visiteur la possibilité de découvrir galeries et ateliers en nombre. Moins connue que sa voisine orientale, la côte septentrionale de la Tunisie est à privilégier pour son association de visites, plages et festivals. A une heure au nord de Tunis, Bizerte mérite un arrêt pour son vieux quartier réaménagé. Les maisons aux façades blondes se reflètent dans l´eau tranquille du port où se balancent des barques peintes de bandes de couleurs vives. Aux environs de Bizerte, il existe une curiosité géographique : le cap Blanc. C´est la pointe la plus au nord du continent africain. Formée de collines blanchâtres s´enfonçant dans la mer, elle compose un paysage désolé hors saison et bourdonnant de monde dès que les beaux jours reviennent.
Hammamet et Nabeul dans la fièvre balnéaire



A Hammamet, ainsi qu´à Nabeul qui tend à devenir la banlieue de cette dernière, on recense la plus importante concentration hôtelière de la côte tunisienne. Il reste que la station offre des possibilités de loisirs à la diversité sans équivalent dans un tel périmètre. Hammamet compte en effet une marina, deux golfs, et surtout deux médinas. La première historique, blottie à l´abri du fort, au pied du petit port de pêche ; la seconde, à la fois moderne et traditionnelle, nouvellement implantée dans la zone hôtelière de Yasmine, au sud de la ville. Ce complexe, unique en Tunisie est entouré de remparts de 1 km de long. Réplique d´une cité du passé augmentée d´équipements de loisirs dernier cri, la Médina Yasmine Hammamet est pourvue d´appartements en time-share, de restaurants, de cafés, d´une discothèque, d´un hammam et surtout d´un souk offrant échoppes et ateliers traditionnels. Juste à l´extérieur, un parc d´attractions Carthago Land complète ces installations vouées à un séjour orienté détente ou culture. Car le complexe répond aussi au désir de présenter de manière ludique et interactive plus de deux mille ans d´histoire tunisienne. Une "galerie des parcours historiques" retracera notamment le passé du pays à travers maquettes, CD-Roms et scènes de la vie quotidienne reconstituées par des figurants.
Sousse, ville de contrastes



De hauts palmiers, des forteresses millénaires et des remparts qui surplombent de longues plages de sable fin : telle se présente la côte du Sahel tunisien. Sousse, ville de constrastes, est à la fois une ville d´histoire et une cité moderne et animée. Sa médina laisse une vive impression, avec ses hauts remparts de pierre dorée face à la mer, ses souks et ses ruelles, ses monuments patinés, par le temps, tandis que les quartiers modernes montrent leur dynamisme avec leurs avenues bordées de palmiers, le port et les nombreux commerces et lieux d´animation.

A proximité de Sousse, la station de Port El Kantaoui porte fièrement son surnom de "premier port-jardin de la Méditerranée". Entièrement construit dans un style tunisien d´inspiration arabo-andalouse, Port El Kantaoui est un ensemble homogène et verdoyant d´hôtels, de résidences, de commerces et de lieux de loisirs, dont le coeur est constitué par un port de plaisance de 340 anneaux et un superbe terrain de golf.
Monastir
A l´extrémité sud du golfe de Hammamet, Monastir est une terre de rêve où la douceur du climat, la pureté du ciel et l´éclat de la mer se conjuguent à l´accueil chaleureux et spontané des habitants pour garantir des vacances à la fois détendues et riches d´expériences et d´émotions.
On sera frappé par la force de l´héritage historique et la permanence tranquille des traditions dans cette ville d´aspect ouvert et moderne, qui vit sous la protection bienveillante de sa forteresse, le Ribat - un des plus impressionnants monuments de Tunisie. On découvrira avec plaisir les campagnes environnantes, un monde joyeux et coloré. Et on se réjouira du confort et de l´animation des hôtels, idéalement conçus pour des vacances en toute tranquilité.
Mahdia
Mahdia, cité au passé glorieux - elle fut la première capitale des califes fatimides au X° siècle -, est bâtie à fleur de rocher sur une mince presqu´île. Elle tire tout sous charme de sa mer couleur de saphir, de ses plages superbes, de sa médina et de son animation de petite ville traditionnelle, ville de pêcheurs et de tisseurs de soie.
Djerba, reine incontestée du littoral tunisien
Forte de sa nature de presqu´île totalisant 125 km de côtes,Djerba caracole en tête des sites tunisiens dédiés au farniente. Son micro-climat, marqué par des hivers plus doux que dans le reste du pays, permet de partir hors saison en bénéficiant d´une météo clémente. On y vient avant tout pour s´allonger sur un transat face à la Méditerranée. Mais les sportifs ne seront pas en reste. La plupart des clubs de vacances proposent en effet une palette variée d´activités comprenant tennis, pétanque, jeux de ballon et sports nautiques tels que voile, planche à voile, jet ski ou parachute ascensionnel. Les familles sont également assurées du meilleur accueil grâce à des appartements triples ou quadruples, des chambres communicantes, des aires de jeux et des clubs pour enfants.

La Tunisie une belle destination touristique


Dans le secret des vieilles pierres



Punique ou romaine, la Tunisie de l´Antiquité nous a laissé de nombreux vestiges. La découverte de ses sites archéologiques offre l’occasion de s’immerger dans un passé à la fois proche et lointain, à la rencontre d’une des civilisations les plus brillantes de l’Histoire. C’est ce que l’on éprouve à la visite de ces villes d’autrefois, dont certaines, comme Carthage et Dougga, ont été classées au patrimoine mondial par l’Unesco.

Comme toutes les grandes civilisations antiques du bassin méditerranéen, la Tunisie de l´ère punique commence avec une légende. En 814 av. J.-C., émigrée de l´actuel Liban, la princesse tyrienne Elissa touche terre au fond du golfe de Tunis. Fraîchement accueillie par les tribus berbères qui peuplent le pays, elle se voit dénommée Didon ou l´Errante, et n´obtient que le droit d´occuper le territoire contenu par une peau de bœuf.

Mais Elissa a plus d´un tour dans son sac : elle fait découper la peau en lanières très fines qui, mises bout à bout, réussissent à encercler toute une colline. La reine a gagné la partie. Elle fonde la fameuse ville de Carthage, dont la puissance économique sera tant jalousée de Rome, jusqu´à causer sa perte.

Rome, jalouse de la belle Carthage

L´histoire recouvre en grande partie la légende, à la différence près qu´avant de bâtir Carthage, les pheniciens ont établi d´autres comptoirs sur la côte tunisienne, notamment à Utique.

Portuaire à l´époque, cette cité se trouve aujourd´hui à 12 kilomètres du rivage. La cause de cet ensablement spectaculaire ? Les alluvions fluviales qui, en l´espace de deux millénaires, ont considérablement modifié le visage du littoral.

Il faut garder ces variations géographiques à l´esprit lorsqu´on visite des sites de villes antiques. On sera de la sorte moins surpris par l´emplacement de ces cités du passé. Quant à l´aspect des ruines, il diffère grandement en fonction des époques.

Les témoignages les moins nombreux remontent au IIe siècle av. J.-C., moment où le rayonnement punique a vacillé sous les coups de boutoir de Rome. C´est de cette époque que date le fameux monument libyco-punique de Dougga.

Construite pour abriter la dépouille d´un chef numide, cette stèle funéraire s´inspire du mausolée d´Halicarnasse, l´une des sept merveilles du monde antique. Ornée de motifs inspirés des styles grecs, orientaux et égyptiens, elle témoigne des influences qui régissaient l´art punique, bercé de toutes les réalisations du bassin méditerranéen découvertes grâce à des échanges commerciaux florissants.

« Il faut détruire Carthage », tance Caton
Seul exemple de ce type à être parvenu jusqu´à nous, le monument libyco-punique de Dougga a subi quelques vicissitudes, surtout au XIXe siècle. En 1842, le consul d´Angleterre qui était en exercice à Tunis le fit démolir pour récupérer ses frises sculptées.

Et il fallut attendre le tournant du XXe siècle pour que le mausolée retrouve tous ses éléments et se dresse à nouveau comme dans l´Antiquité. Ce monument mis à part, l´essentiel des témoignages de la civilisation punique nous a été livré par l´exploration de tombes qui contenaient vases et amulettes en pâte de verre, masques en terre cuite destinés à faire fuir les esprits maléfiques, bijoux en or ou en argent.

Il ne reste malheureusement rien des temples, statues et autres réalisations monumentales qui ornaient les villes carthaginoises. Car ce brillant royaume s´est heurté aux ambitions dévorantes de la République romaine, situation résumée par le fameux mot de Caton le Censeur : "Il faut détruire Carthage".

C´est chose faite en 146 av. J.-C. Les soldats de Scipion Emilien rasent cette capitale vieille de près de 700 ans, répandent du sel sur la colline pour la rendre infertile et déclarent le territoire maudit pendant un siècle.

La seconde Carthage est construite sur les décombres de la première : une aubaine pour les archéologues qui ont pu retrouver les fondations des anciennes maisons puniques sous le forum (la place principale) de la nouvelle cité.


De petite taille, celles-ci possédaient de vastes citernes voûtées, car les sources, rares, ne suffisaient pas à ravitailler la ville en eau.

Des citernes voûtées pour conserver l’eau
Ce problème d´approvisionnement a conduit les colons romains à créer des infrastructures d´une ampleur sans précédent. Ainsi en va-t-il de l´aqueduc qui acheminait l´eau du massif de Zaghouan sur 120 km. D´un débit de 370 litres à la seconde, le conduit en maçonnerie enduite se trouvait à même le sol ou sur des arches de hauteur variable en fonction du terrain, afin d´assurer une pente constante.

Ce très bel exemple du génie civil romain est encore visible par endroits, là où il n´a pas servi de carrière pour construire d´autres bâtiments.

Entièrement enterrées, les citernes de Carthage où aboutissait l´aqueduc ont mieux survécu. Situées à la périphérie de la ville, elles ne faisaient pas moins de 7 mètres de profondeur. En les découvrant aujourd´hui, on imagine sans peine les besoins en eau de cette capitale qui était la troisième cité de l´Empire, après Rome et Alexandrie.

Dotée de superbes monuments, elle suscitait l´admiration des visiteurs. Son forum était entouré de plusieurs temples ornés de colonnes de marbre provenant de carrières du Cap Bon, péninsule située au sud-est de Carthage. Taillées dans la masse, ces colonnes, qui présentent de très belles marbrures de couleur, se voyaient acheminées par bateau.

Il n´en reste guère sur le site aujourd´hui, car la plupart ont été réutilisées pour décorer d´autres bâtiments, notamment des mosquées. En revanche, les ruines des thermes d´Antonin, qui font face à la mer, sont impressionnantes. Construits au IIe siècle ap. J.-C., ces thermes s´étendaient sur près de 4 hectares. Ils possédaient salles d´exercices, étuves, bains chauds et froids, ainsi qu´une piscine couverte.

Autre site aux vestiges étonnants, Dougga est certainement la ville antique la mieux préservée de Tunisie. Située dans les terres, au sud-ouest de Carthage, elle possède encore son théâtre dont les gradins pouvaient accueillir 3 500 spectateurs. En bas s´asseyaient les notables, au milieu les citoyens de la classe moyenne et en haut les pauvres et les esclaves.

Très bien conservées, les rues pavées portent les traces d´usure des chariots avec lesquels on transportait toutes sortes de matériaux et de marchandises. Le marché se trouvait au sud du forum, non loin du capitole au fronton très bien conservé.

Plusieurs maisons ont été retrouvées, la plus grande étant celle de Trifolium. S´étendant au bas de la ville, elle possédait deux étages, ainsi qu´une vaste cour entourée de colonnes autour de laquelle s´organisaient les pièces.

L´un des étages était enterré, ce qui permettait de bénéficier d´une climatisation naturelle en été. Cette astuce pour parer aux journées trop chaudes reçoit sa plus belle illustration à Bulla Regia.

Située au nord de Dougga, cette cité est particulièrement réputée pour ses maisons à l´étage souterrain dont les salles sont encore décorées de très belles mosaïques. Un patio ainsi que des puits de lumière permettaient à la lumière du jour de pénétrer.

Naturellement, ces maisons étaient l´apanage des plus fortunés, comme en témoignent les nombreux ornements, chapiteaux et bases sculptés des colonnes, ou mosaïques au sol offrant des motifs différents dans chaque pièce. Les plus belles de ces demeures ont été nommées d´après les tableaux composés par ces centaines de fragments de calcaire et de marbre coloré. Ainsi en va-t-il de la maison de la Chasse et de la maison de la Pêche.

Toute la splendeur de Thuburbo Majus
Moins spectaculaires mais pourtant passionnants, les sites de Chemtou et de Thuburbo Majus donnent l´impression d´être soi-même archéologue.

En effet, les ruines n´ont pas été entièrement dégagées et les monuments, théâtre, temple ou arc de triomphe, se dressent parmi les herbes folles, entre des amas de terre et de décombres qui doivent receler nombre de trésors. Des troupeaux de chèvres circulent librement dans ce cadre surgi d´une autre époque, où les rochers sont des tronçons de colonnes, des fragments de frises sculptées, des chapiteaux éclatés par l´érosion.

Il est parfois difficile de se faire une idée des dimensions des villes au moment de leur grandeur. Heureusement, des panneaux explicatifs ont été prévus à cet effet. Chemtou possède même un musée très bien conçu qui explique, entre autres, la formation géologique du marbre et son exploitation humaine. Car la cité de Chemtou, fondée en 300 av. J.-C., se trouvait à côté d´une carrière de marbre dit sacré, en raison de son alliance unique de veines de couleur rose, jaune et verte. Exploitée par des forçats, la carrière a fourni quantité de péristyles et de frontons non seulement à l´ensemble du pays, mais aussi à l´Italie, où il était de bon ton, à l´époque la plus prospère de l´empire, de décorer sa maison avec du marbre de Chemtou.

Forçats obligent, la ville possédait aussi un pénitencier. Celui-ci n´est plus visible ; en revanche, on peut toujours voir le théâtre, le forum et une partie de la voie principale qui traversait l´agglomération d´ouest en est. Enrichie par l´exploitation du marbre, Chemtou accueillait d´opulents propriétaires, comme en témoigne la découverte de ce trésor : 1 648 pièces d´or, ne pesant pas moins de 7 kg, retrouvées dans un vase d´argile qui aurait été enfoui au début du Ve siècle de notre ère, à l´époque des invasions vandales.

Revivre les heures de gloire de l’Antiquité
Si Chemtou tirait sa richesse de la pierre, Thuburbo Majus prospérait grâce aux grandes exploitations agricoles qui ceinturaient la ville. Pour s´en convaincre, il suffit d´observer les dimensions du forum sur lequel donnaient le capitole et le temple de Mercure.

On peut également découvrir le tracé des maisons qui abritent encore pour certaines des sols en mosaïque. Autre curiosité : un temple transformé en église à la fin de l´empire romain. Le baptistère est encore bien visible.

Cette reconversion prouve que le site a continué à être occupé même après son heure de gloire. Et aujourd´hui, les pierres nous livrent leur mémoire, avec une simplicité émouvante qui ne laissera aucun visiteur indifférent.

Partir en Tunisie



La Tunisie Pratique 

C’est le plus petit pays du Maghreb et sans doute le plus attachant tant son histoire, particulièrement riche, et son accueil, des plus chaleureux, ont su séduire les français. Plus que tout autre pays méditerranéen, la Tunisie est terre de belles rencontres. De la côte au désert en passant par les vallées profondes, la Tunisie offre une incroyable richesse géographique qui en fait un pays d’étonnement et d’intérêt.
Superficie
163 610 km², soit un peu plus d´un tiers de la France.
Population
Près de 10 millions d´habitants dont plus de 60 % est urbaine. La densité moyenne est de 57,9 habitants au km². Le groupe ethnique principal est bien sûr constitué d´Arabes à 98 %.

Décalage horaire avec la France
Pas de décalage horaire en hiver.
A partir du dimanche 29 mars (02h00) au dimanche 25 octobre (03h00) le décalage horaire sera (-) une heure en Tunisie.


Langage
L´arabe est la langue officielle, le français est couramment parlé.

Formalités
Les Français qui se rendent en Tunisie avec leur carte nationale d´identité en cours de validité doivent présenter un bon d´échange hôtelier (ou voucher) émis par une agence de voyages en France ; si cette condition n´est pas remplie le voyageur doit présenté son passeport français en cours de validité.
Les touristes étrangers doivent être munis de leur passeport valide et éventuellement d´un visa (consulter le consulat de Tunisie)
.

Religions
L´islam est la religion officielle (près de 98 % de la population). En Tunisie (Tunis, Djerba…), on trouve une petite communauté juive.

Santé
Aucun vaccin n´est exigé pour entrer en Tunisie.

Se rendre en Tunisie


  • Par la route :

  • Depuis l´Algérie, aux postes frontières de Tabarka, Babouche, Bouchebka, Hazoua.
    Depuis la Libye, au poste de frontière de Ras Jédir.

  • Par bateau :

  • La CTN (Compagnie Tunisienne de Navigation) et la SNCM (Société Nationale Corse Méditerranée) assurent des liaisons en ferries entre le port de la Goulette et Marseille, ainsi que de La Goulette à Gènes, Naples et Trapani en Italie.
    Des compagnies privées italiennes assurent aussi des liaisons entre l´Italie et la Tunisie.



  • Par avion :

  • Plus de 90 % des visiteurs européens utilisent l´avion.
    Les dessertes Aériennes : 

    Au départ de Paris, Tunisair assure quatre vols quotidiens pour Tunis (en 2h25). La compagnie nationale dessert également plusieurs fois par semaine Djerba (en 2h50), Monastir (en 2h35), Tozeur (en 2h50) et Sfax (en 2h45).
    Depuis la province, départs de Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice, Strasbourg ,Nantes et Toulouse.

    Air France dessert Tunis 4 fois par jour au départ de Paris (1h50 ), 1 fois par jour au départ de Marseille et Lyon (en 1h30).
    De nombreux vols charters sont programmés pour ces destinations au printemps et en été.
    Pour se rendre à Hammamet, arrivée à Monastir (puis 1h30 de transfert) ou Tunis (puis 1h de route).
    Tunisair – Tél. 0 820 044 044
    Air France – Tél. 0 820 820 820
    La quasi totalité des compagnies aériennes européennes desservent régulièrement Tunis : Air France, Alitalia, British Airways, Swissair, Lufthansa..
    Durée du vol : A peu près 2 heures de vol, Tunis est à 1 477 km de Paris.
    Infos aéroport : 
  • L´aéroport international de Tunis-Carthage est situé à 9 km du centre ville de Tunis. Compter une demi-heure avec le bus n° 35 (moins d´un dinar), départ toutes les demi-heures, et 15 minutes en taxi (de 2 à 4 dinars en fonction de la circulation).


  • L´aéroport de Djerba est situé à 25 km du complexe touristique. Compter 15 minutes en taxi (8 dinars), il n´y a pas de bus.


  • A Monastir, l´aéroport est situé à 9 km du centre-ville. Compter moins d´un quart d´heure en taxi (3 à 4 dinars) et une petite demi-heure en bus (2 dinars).


  • A Tozeur, l’aéroport est situé à 2 kilomètres de la zone touristique.


  • A Sfax, l’aéroport est situé à 15 kilomètres du centre ville.

  • Transferts :Par taxi et par bus
    Se déplacer en TunisieDans Tunis et sa banlieue: les taxis et les bus sont nombreux. On peut aussi prendre le métro ou le train reliant la capitale à ses banlieues sud et nord.
  • Le taxi collectif : ou louages se prennent à 9 personnes ( entre villes). C´est assez bon marché.


  • Location de voiture : Louer une voiture en Tunisie vous coûtera environ 100 DT par jour avec un kilométrage illimité. Il est préférable de prendre une assurance. Compter environ 1,100 DT le litre d´essence. Vérifier l´état de la voiture avant le départ. Les loueurs de voitures sont nombreux, y compris dans les petites villes. Le permis de conduire français et le passeport sont suffisants pour circuler en Tunisie.


  • L’avion : Des vols intérieurs sont programmés par la compagnie Sevenair à partir de Tunis et vers Tabarka, Monastir, Djerba, Tozeur et Sfax.


  • Le train: le réseau ferré de la SNCFT (Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens) dessert les principales villes touristiques. Le réseau de train compte plus de 2 000 km de voies ferrées. Un trajet de la sorte vaut la peine en Tunisie notamment entre Tunis et Gabès (cinq heures). Ambiance garantie en 2ème classe.


  • Le bus : Le réseau de bus dessert toutes les villes. C´est le moyen de transport le moins cher et le plus pratique.


  • A savoir avant d’entrer en TunisieL´entrée de liqueurs, alcools, eaux de toilette, parfums, tabac, etc., est soumise aux règles douanières en usage dans la plupart des pays. (quota par personne actuellement correspondant à 2 Litres de boissons alcoolisées + 1 cartouche de cigarettes)
    Le passage de certains objets est autorisé, en franchise de droits de taxes, dans la mesure où ils sont ensuite rapportés en fin de séjour (c’est une importation en admission temporaire).


    Déclaration en cashLe reliquat en Dinars Tunisiens peut être reconverti en Devises sur la base de récépissé de change pour les montants allant jusqu´à 1 000 Dinars.
    Pour les montants supérieurs à 1 000 Dinars, une déclaration en douane préalablement effectuée auprès des services de douanes à l´entrée, doit être présentée pour la reconversion lors de la sortie.

    Argent
    Taux de change : 1 euro = 1,790 dinars (DNT) selon le marché des changes interbancaires.
    Les cartes de paiement internationales Visa, American Express, Eurocard, Mastercard sont acceptées.
    Le système bancaire tunisien se caractérise par ailleurs par un bon maillage du territoire (en plus du réseau postal)

    Pratique-Affaires :
    - Horaires d’ouverture de l´ONTT en Tunsie : 8h15-13h et 14h30-17h (séance unique les vendredi et samedi de 8h30 à 13h30).
    - Horaires d’ouverture des banques : 8h-12h et 13h-17h.
    En juillet et août, les administrations et les banques pratiquent un horaire continu de 7h30/8h à 13h30/14h.
    - Jours chômés hebdomadaires : Samedi et dimanche pour les entreprises et les banques . Les administrations ferment les vendredi après-midi, samedi après-midi et dimanche.
    - Nature du réseau électrique, 220 V, prises au standard européen à deux fiches.

    Téléphone

    - Indicatif téléphonique du pays ou de la ville à partir de la France : Pour appeler la Tunisie depuis la France, composer le 00 + 216 (indicatif du pays) + indicatif de la ville (71 pour Tunis, 72 pour Hammamet, Nabeul et Bizerte, 73 pour Monastir, Sousse et Mahdia, 75 pour Gabès, Djerba et Zarzis, 76 pour Tozeur, Nefta et Douze et 78 pour Tabarka), suivi du numéro du correspondant.
    - Pour appeler la France depuis la Tunisie, composer le 00 + 33 suivi du n° du correspondant sans le 0 initial.


    Jours fériés 20091er janvier : Nouvel an
    9 Mars : Fête du Mouled (Naissance du prophète Mahomed)
    20 mars : fête de l’Indépendance
    21 mars : fête de la Jeunesse
    9 avril : fête des Martyrs
    1er mai : fête du Travail
    25 Juillet : fête de la République
    13 Août : fête Nationale de la femme
    19&20 Septembre (environ) : fêtes de la fin du Ramadan
    7 novembre : Commémoration du 7 novembre 1987
    26 Novembre (environ) : Aïd El kebir (fête du mouton)
    18 Décembre :Jour de l´an de l´Hejir 


    Climat et saisons
    La Tunisie est une destination idéale en raison de conditions climatiques favorables toute l´année. L´hiver est doux, voire un peu frais sur la côte (15°C à Tunis et 18°C à Djerba, en janvier). L´été dans le sud-ouest et à l´intérieur du pays, se révèle chaud, ce qui rend ces régions difficilement accessibles (le thermomètre peut monter facilement jusqu´à 40 °C). La meilleure saison pour visiter la Tunisie est le printemps à partir de mi-avril (16°C à Tunis et 18°C à Djerba) et l´automne à partir de septembre (25°C à Tunis et 30°C à Djerba). La température de l´eau varie entre 10 et 15°C en hiver et peut atteindre 23°C en été.
    La région de Tozeur est particulièrement agréable en hiver et au printemps où la température est de 16°C min
    .

    mercredi 11 mai 2011

    Bienvenue en Tunisie

    Sidi Bou Said



    La Tunisie de toutes les vacances ! 

    La Tunisie, l’une des destinations préférées des français, confirme qu’elle est plus que jamais le pays des vacances réussies. Avec près d’un million quatre cents mille de touristes Français et des infrastructures hôtelières en évolution permanente, la Tunisie marie harmonieusement le tourisme balnéaire et culturel à la soif de découverte ou au plaisir du bien-être ! A deux heures d’avion de Paris (ou 1h30 de Marseille et Nice........),


    La Tunisie se veut multiple :


    La Tunisie de toutes les découvertes !

    C’est la Tunisie du désert, des oasis, des grands espaces. De Douz, porte du désert à Tozeur via le Chott el Jerid ou les canyons spectaculaires de Selja, la Tunisie de l’aventure fait la part belle à l’insolite : promenade avec le Lézard Rouge, méharées et rencontres avec les nomades sont au programme de vacances où la curiosité est le maître mot.


    La Tunisie de la remise en forme et du bien-être !

    La Tunisie sait se faire douce et tranquille pour gommer les effets de la fatigue accumulée au fil des mois. Soins du corps, traitements essentiels, aromathérapie et autres techniques de relaxation sont inscrits au programme de ces vacances de remise en forme où la volupté est le mot clé d’un séjour réussi.


    La Tunisie de la culture à l’état pur !

    Pays d’histoire, la Tunisie est aussi le passage de plusieurs civilisations comme le racontent aujourd’hui Carthage, Dougga et Kairouan. Histoire toujours au sommet du fort de Tabarka, à Djerba en passant par Hammamet ou dans les ruines d’Utique. Histoires enfin que racontent quotidiennement les potiers de Nabeul, les poètes de Tozeur ou les toiles éclairées de Yahia Turki, célèbre peintre tunisien.

    Avec 3000 ans d’histoire, la Tunisie est plus que jamais au croisement des rencontres culturelles : du cinéma à la musique, du théâtre à la poésie.
    A deux heures à peine d’ici.



    La Tunisie de toutes les familles !

    La Tunisie, est le pays de prédilection de la famille. Pour un week-end, une semaine ou un mois, la Tunisie « côté mer » c’est plus de 10 stations orientées sport ou farniente.
    Séjour en clubs, en hôtels de charme ou de luxe, sont les moments forts de vacances où tout est possible. La Tunisie « famille », le long des 1300 Km de côtes, c’est la plongée, la pêche au gros, le jet-ski, le parachute ascensionnel, la voile ou le ski nautique qui cohabitent avec les mini-clubs ou les animations pour jeunes et moins jeunes.
    « L’art de ne rien faire » est un luxe que sait aussi offrir la Tunisie à tous ceux qui veulent, en famille, profiter pleinement de leurs vacances.